Plusieurs lieux : celui de l’exposition salle Henri Comte où se succèdent des bénévoles qui gardent l’expo

espace Van Gogh et médiathèque pour la fête du 8 et salle de conférence à l’antenne universitaire pour la conférence décalée

L’expo a été préparée avec du matériel de récupération le plus souvent possible. Les artistes qui ont travaillé avec le public des centres sociaux ont joué le jeu.

Les spots,   déjà utilisés lors d’une précédente manifestation sont en carton recouvert de papier noir, le mobilier est également construit avec du bois de palettes, il sera réutilisé par Môm’Arles.

Les tee-shirts vendus sont de seconde main grâce au partenariat avec Le Cintre vert et les dons d’Emma Michel.

Le moins :

Ce qui n’est pas zéro déchet, pour diverses raisons essentiellement économiques : les boussoles vendues au bénéfice de l’association. Elles ont été envoyées chacune emballée dans son plastique,

Les affiches et prospectus commandés sur internet pour des raisons de coût, l’association n’est que très peu subventionnée et n’a quasiment pas de ressources hormis celles des adhésions et de l’appel aux dons.

La prestation de la poète-cartomancienne qui a utilisé beaucoup de paillettes et autres machins brillants, elle en a récupéré la plus grande partie, mais il en reste encore au sol dans le jardin de l’espace Van Gogh.

Le plus : le zéro déchet a été mis en avant dans la communication, presse, page facebook, interview Soleil FM, lors du vernissage, des rencontres.

Il a été au centre des discussions quand la référente était présente. Même Léon Lenclos, le jeune comédien y a fait allusion durant sa conférence.

Après 10 jours d’exposition dans la salle Henri Comte, malgré le passage de plusieurs bénévoles pas du tout impliqués dans le mouvement, il y a eu très peu de déchets : essentiellement des résidus de  papier,  scotch. Tout a été récupéré pour servir ailleurs.

Seulement deux boîtes en plastique, vestiges de repas pris sur place par des bénévoles non identifiés.

Les épluchures ZD du buffet du vernissage

Avec 500 personnes qui sont passées salle Henri Comte pendant 10 jours, une soixantaine au vernissage, une cinquantaine à la conférence et un grand nombre lors de la fête du 8, on peut dire que le public a entendu parler du zéro déchet !