Il fait tellement chaud et étouffant que les pauvres animateurs de stands sont déjà tout transpirants, il n’y a pas beaucoup de monde à part quelques enfants qui s’essaient aux jeux géants de Martingale. Un animateur de la maison de quartier peaufine le décor de la baleine qui déborde de bouteilles plastique. On sent que tous, petits et grands, ont travaillé avec sérieux pour proposer des animations de qualité, pour la décoration, pour le goûter, des fruits coupés en morceaux et présentés dans des cornets de glace.

Dès l’heure d’ouverture des festivités, parents et enfants commencent à arriver et il y aura beaucoup, beaucoup de monde.

La radio est à deux pas de notre stand, nos oreilles résonnent, nos coeurs battent la cadence de la musique et il est très difficile de parler et d’expliquer quoi que ce soit sans perdre sa voix.

Jean de Convivencia, à la table voisine, déprime car des gamines ont écrit sur les cartes Arles demain qu’elles voulaient que tout soit gratuit, qu’il y ait plus de supermarchés et des tonnes de hamburgers, gratuits, partout.

Les enfants passent, curieux et pressés d’aller voir ce qui se passe ailleurs. Quelques parents s’arrêtent, posent des questions, Une élue veut apprendre à réaliser des tawashis, puis le directeur de la maison de quartier s’y met aussi. Malgré toutes les sollicitations alléchantes, le stand Zéro déchet attirera quelques curieux. Comme toujours, il y aura aussi beaucoup d’échanges avec les assos amies.

La maison de quartier a fait un travail colossal pour que cette manifestation tende le plus possible vers le zéro déchet, même si des bouteilles plastique très fraîches sont distribuées tout au long de l’après-midi pour éviter les malaises.

Nous quittons les lieux avant les discours officiels, la place est noire de monde.

Même si ce stand n’a pas attiré un public aussi nombreux que pouvait le faire espérer la forte fréquentation, il avait toute sa place pour soutenir le travail amorcé par les équipes de la maison de quartier.