Du 23 au 25 novembre dernier, Miramas a accueilli les premières Rencontres Internationales du Zéro Déchet. Au programme, ce sont déroulées trois journées inédites pour informer, sensibiliser et diffuser les bonnes pratiques, gratuites et ouvertes à tous !

La journée du samedi était destinée aux citoyens engagées, familles et simples curieux venus découvrir et apprendre tous les bons gestes, participer aux nombreux ateliers, animations, projections, expositions et conférences-débats autour des démarches éco-citoyennes gagnantes et s’enrichir des différents témoignages inspirants !   

Des chalets ont été installés devant la médiathèque intercommunale. Zero Waste Provence a le sien, représenté efficacement par plusieurs membres de l’antenne arlésienne, avec également la présence de Laura Chatel, chargée de plaidoyer de Zero Waste France.

Toute la journée, nous avons répondu aux questions, écouté les témoignages des familles impliquées mais aussi montré comment réaliser des furoshiki, fabriquer du kombucha, acheter en vrac avec bocaux et sacs en tissu, etc, etc.

A la médiathèque, ça fourmillait d’ateliers en tous genres, des coins pour mini-conférences avec les maires de villes Zéro déchet, Hernani (Espagne), Capannori (Italie), Rosemont-La Petite Patrie, un arrondissement de Montréal et Roubaix. Le public était au rendez-vous, il y avait du monde partout, des enfants, des adultes, des vieux et des jeunes.

En fin de journée, le vent s’est levé, il faisait froid, mais le public a pu profiter des dernières exhibitions du théâtre du Centaure dont chevaux et cavaliers ont agrémenté toute la journée. Tout le monde attendait le show final de la grande prêtresse Béa Johnson, le théâtre étant quasi complet.

​Il y a eu cependant quelques couacs dans toute cette belle organisation.

Le matin, le café a été servi dans des gobelets jetables que les utilisateurs jetaient indifféremment dans la poubelle noire ou la poubelle jaune.

Le midi, il a fallu se battre pour ne pas avoir de boîte compostable, de sachets, de serviettes en papier, de couverts en bois, les restaurateurs nous disant que c’était recyclable. Et oui ça se recycle, mais ça se fabrique aussi et ça consomme donc de l’énergie…

Le soir, les agents de propreté ont collecté tous les déchets dans le même sac. Avant la conférence de Béa Johnson, une collation a été servie au théâtre : des bouteilles d’eau en plastique, des sodas industriels et des verres en plastique.

Dommage, car l’image des rencontres ZD a été impactée et plusieurs personnes sont venues au stand pour nous en faire la remarque. Voilà comment on ruine en quelques gestes tout une organisation méticuleuse avec discussions en amont avec les fournisseurs, les agents municipaux, les restaurateurs.

Tout cela prouve que la marge de progrès est grande, comme chez nous…